La femme de l’ombre

Est-ce que tu viens ?

Auras-tu le temps ? Aurons-nous le temps ?

Ces quelques instants volés à ton quotidien monotone me semblent toujours trop courts.

La plénitude de ton étreinte fugace et ma faim d’amour inassouvie.

 

J’enrage de ne te voir qu’en marge de la société

En cachette, à la sauvette, entre deux portes

Notre libido en a certes pris un fouet

Mais combien il est difficile pour mon âme de se retrouver face à la solitude.

 

Mes seins appellent tes mains, grandes, un peu rudes

Mais tour à tour tendres et impatientes

Mon cou frémit sous ton souffle brûlant

Signe de ta passion et ton désir naissant

 

Mes lèvres attendent ton baiser brutal puis doux

Une autre marque de ton appétit pour nos échanges passionnés

Mon sexe est moite et palpite d’anticipation

Il ressent déjà les assauts de ta verge et se livre à tes ravages

 

Je suis à ma fenêtre, guettant le bruit du moteur ou la lueur de tes phares.

En attente et déjà conquise.

Plus le temps des préliminaires ou des caprices d’amante jalouse.

La lionne en chaleur n’attendra pas le premier mot.

 

Prends-moi là, vite, fais-moi tienne.

Donne-moi cette sève, abreuve ma soif sans cesse renouvelée.

Inonde-moi de cette mâle énergie  qui contribue au bien être de ma féminité

Quand nos flux seront mêlés, le temps s’arrêtera et le monde reprendra ses couleurs.

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