Mes veines sont emplies du feu de cette rage qui m’envahit
C’est la conquête de mon moi par la colère.
Une colère sourde qui peu à peu grandit.
C’est comme une rumeur qui monte,
Mon subconscient l’a enregistré,
Mais mon conscient a sciemment choisi de l’ignorer.
Pourtant les signes sont là et ne trompent pas.
Mon courroux ne fait qu’augmenter au fil des jours,
Et mon exaspération va croissante.
Cela a commencé avec ton indifférence pour mes silences,
Puis ton silence pour mes interrogations,
Ta distance lorsque je tends la main vers ton corps,
Ou ton dédain si je tente une approche câline.
Tu t’échappes dès le lever du jour
Et la nuit est parfois très avancée lorsque tu daignes enfin te montrer.
Je sens le feu de la colère envahir mon âme à petit feu,
Les soupçons, tel un lent poison, ont fini par ronger ma paix d’esprit.
Et l’évidence devient vérité accablante que nous ne pouvons plus nier.
Nous ne sommes plus car une autre a remplacé mon image dans tes désirs.
La chaleur de nos étreintes s’est dissoute dans ton oubli de mes bras,
La passion de notre histoire s’est éteinte sous le vent de la nouveauté,
Et mon regard triste ne peut que croiser le tien fuyant et froid,
Qui me hâte de tout casser et de te laisser ta liberté ,
Pour accourir vers ton nouvel amour et rire de votre bel avenir.
Mon irritation se lève d’un coup et je ferme la porte sur notre passé
Je mets au loin tout ce que nous avons amassé et construit
Et à petit pas, en évitant de m’attarder dans les souvenirs
J’avance vers un autre chemin en prenant le temps de guérir de ta blessure
Et en gardant l’espoir qu’un jour l’amour emplira à nouveau mon cœur.
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