Le jeu du labyrinthe

Je n’ai jamais bien compris le jeu de la conquête ni ce qui poussait les hommes à mentir aux femmes. Pour gagner leur confiance, le temps d’un baiser, pour éviter une dispute, pour leur faire baisser leur garde, pour un nouveau trophée et un nouveau nom afin d’allonger la liste de leurs conquêtes ? Pour moi c’est une farce que de faire tout un tralala, un méli mélo pour approcher une femme et lui dire « je t’apprécie ».

Bien sur, ces messieurs vont me dire que nous les femmes les y encourageons car l’approche directe nous désarçonnant, nous préférons le jeu et il faut que celui-ci soit appliqué dans les règles de l’art, sinon nous nous sentons insultées, pas appréciées, pas désirées. C’est peut être vrai, c’est peut être faux. C’est une question de perspectives, d’éducations, etc. Et l’on peut même dire qu’en cela nos grand-mères ont raison, les joueurs changent, les stratégies sont améliorées, mais le jeu reste le même.
La nouvelle génération a beau dire qu’avec elle ce sera différent, elle suit les mêmes traces que ses aînés. Au bout de quelques années, elle finit par entrer dans les rangs. 20 ans après, la même rengaine de nos parents qui nous faisait lever les yeux au ciel revient « si jeunesse savait, si vieillesse pouvait…. Ou est donc passé ma jeunesse ? ». Inconscients du paradoxe, la jeunesse d’hier, population en pleine maturité d’âge, se plaint de la fuite du temps. Pourtant elle ne peut s’en prendre qu’à elle-même et doit regarder la génération suivante faire les mêmes erreurs ou pires…
La catégorie « Portraits » se propose de peindre des figures de femmes, chacune en prise avec un labyrinthe de sentiments les plus divers avec pour point commun la passion. Les joueurs changent mais le jeu reste le même. La spirale de l’amour continue à tourner. A travers cette compilation de récits de femmes, je ne pense pas changer les mentalités, ni le jeu mais juste en souligner quelques aspects et les porter à l’attention de tous (hommes ou femmes).

Nous connaissons tous les règles du jeu mais il serait peut être bon d’en revoir le fond. Certaines pourraient se reconnaître dans cette galerie de portraits. Sans vouloir être moralisatrice, je souhaite juste exprimer dans sa vérité ce qu’une âme et un cœur de femme peut receler de sentiments enfouis. Comme on dit chez nous : « sak nan ke fanm….. ».

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